Exploratrice d'une peinture de vitrail où s'entrelacent corps aériens et couleurs diffuses,
Régine Quidu retrouve le mythe de l'androgénie primordiale comme quête de perfection absolue.
L'union y est suggérée et l'érotisme se lit derrière la tendresse avec parfois la violence
et la douleur pour rappeler tout le cauchemard que l'art apprivoise:
celui des séparations, des communions difficiles, de l'étreinte au delà des mots.
La religiosité des formes apaise la souffrance des visages, et la lumière,
comme émanant des tableaux, nous invite à les transpercer du regard.
Nicolas Mourer